Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Le moins normalement du monde par Chawki Lamari

Publié par The Algerian Speaker sur 10 Février 2015, 21:55pm

Catégories : #Editos : let's go

Dans le monde entier, le meurtre avec préméditation est un délit sévèrement puni par la loi, y compris en Algérie, qui n’applique pas la peine de mort mais où la batterie de lois sur la réconciliation nationale exempte normalement de toute amnistie celui qui a tué ou violé. Normalement, quand Madani Mezrag explique, sur une télévision, avoir tué et ne pas le regretter, la police ou la gendarmerie auraient dû intervenir sur le plateau et arrêter cet homme devant les caméras. Car c’est ce qui s’appelle un aveu, une preuve en langage juridique, passible directement de procès. Mais comme rien ne se passe normalement, la gendarmerie et la police n’ont pas la télé et n’ont pas pu intervenir. Mais normalement, la justice devrait s’autosaisir de ce cas. Elle ne l’a pas fait et s’est par contre autosaisie de l’affaire BMS, (Ben Bella-Messali-Sad) là où seuls les historiens auraient dû gérer le débat. Dernier exemple, poussé par les silences coupables, le triste Hamadache a demandé à ce que l’Etat condamne à mort Kamel Daoud. Normalement, l’Etat aurait dû condamner cette demande de condamnation. Il ne l’a pas fait. Normalement, la justice aurait dû s’autosaisir, elle ne l’a pas fait. La plainte déposée par Kamel Daoud aurait normalement dû aboutir. Elle a été classée sans suite. Normalement, il y a de quoi s’inquiéter car il faut bien comprendre que cet islamisme conquérant, après s’être fait discret suite aux 200 000 morts et à la politique du grand pardon de Bouteflika, ne tombe pas du ciel. Il y a bien, sur fond de crise économique et politique, une nouvelle alliance objective entre le régime et l’islamisme meurtrier, sur la base d’un compromis entre les deux parties les plus violentes du pays contre la société civile, celle qui s’attache le plus aux normes. Normalement, ça va aller très mal pour nous cette année. Heureusement que rien ne se passe normalement en Algérie

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